Derrière l’objectif : Pauline Vidinic
Dans la famille de Pauline, ils sont tous artistes, peintre, créatrice et restauratrice de patchworks ou encore photographe. A 40 ans, Pauline trouve sa voie ou plutôt, son inspiration : la photographie. Vivant au bord de la mer sur la Destination Granville Terre et Mer, elle s’émerveille devant ce spectacle en perpétuel mouvement d’où l’envie d’immortaliser ces instants.
Elle shoote en fonction de son humeur, de la météo et de ses rencontres. Son équipement est complet.
« J’ai toujours avec moi un boîtier Nikon (D3400), un objectif Nikon 18-55 pour faire du paysage, un objectif Sigma 105mm pour faire de la macro ainsi que du portrait, un téléobjectif Sigma 150-500 pour les sessions sportives, un trépied ainsi qu’un monopode. »
Depuis un an, elle passe sont temps libre à shooter les surfeurs, les windsurfeurs, les supeurs de la Destination Granville Terre et Mer. « C’est passionnant, puisque l’on peut voir la mer dans tous ses états, de tous les angles possibles. »
« Je les trouvais complètement fous d’aller à l’eau dans de telles conditions. Et finalement, Ils m’en mettent plein les yeux à chaque session, ce sont de vrais showmans. Avec le temps, un lien s’est créé entre eux et moi et aujourd’hui, ils me préviennent des sessions et si je suis disponible, j’y vais avec plaisir. »
Le bon moment de la prise de vue arrive presque toujours par surprise, donc c’est surtout de l’intuition et beaucoup de temps au bord de l’eau pour réussir de belles images. Il faut anticiper toujours le « moment ». Une demi-seconde plus tard et c’est trop tard.
Lorsque l’on lui demande quelle est sa photo préférée, elle hésite et répond finalement, celle-ci car c’est un endroit idyllique propice à l’apaisement et la rêverie...L’émerveillement. Un décor Hawaïen en Normandie.
« Sur la Destination Granville Terre et Mer, je vis dans un studio photo paradisiaque pour tout photographe de sports de glisse”.
Pour terminer, Pauline nous partage son plus beau souvenir de shooting : « En septembre dernier, un ami windsurfeur m’informe des conditions costauds avec beaucoup de monde à l’eau à l’embouchure du Thar. Il ne m’avait pas menti. Une vingtaine de kitesurfeurs et windsurfeurs se sont donnés rendez-vous. Les conditions de shooting sont terribles pour moi. Je me prends de grosses rafales de vent à plus de 100km/h. Et pour corser le tout, la pluie s’invite. Je pense qu’ils hallucinaient tous de me voir là. Je me cachais derrière les rochers de la cale et je protégeais l’objectif et le boîtier par un sac poubelle. Je mangeais du sable à chaque rafale. Parfois je ne savais même pas ce que je shootais tellement le vent était puissant. Quand j’y repense, j’en ris encore… ».