Flying Bulots Marie Claude Vergne 8Flying Bulots Marie Claude Vergne 8
©Flying Bulots Marie Claude Vergne 8

Les Flying Bulots

Ultimate club Granville

À la rencontre des Flying Bulots, l’Ultimate Club de Granville

À la rencontre

des Flying Bulots

À Saint-Pair-sur-Mer, nous sommes allés à la rencontre des Flying Bulots. Ils étaient une vingtaine rassemblés, jeudi soir, sur la plage pour leur deuxième entraînement de la semaine, quelques jours avant le championnat régional de Beach Ultimate qui se tenait sur la plage de l’embouchure du Thar.

Nous sommes allés à la rencontre de certains d’entre eux ainsi que du coach pour découvrir ce sport, qui semble tout autant physique, technique, qu’amusant et dont l’esprit fair-play se ressent dès l’échauffement.

Arnaud

Co créateur et entraîneur

Originaire de Carolles, Arnaud lance le frisbee sur la plage avec son frère depuis qu’il est petit. Il vit à Paris quelque temps et découvre là-bas, que le lancer de frisbee est un sport qui se pratique en équipe. Il rejoint donc le club des Révolution’air, dans le 18e arrondissement, pour deux saisons.

Arnaud aime cette communauté, où les valeurs de fair-play, de respect des règles et des joueurs sont très présentes. Depuis dix ans, elle grandit progressivement et continue de rester soudée autour de ces valeurs. Le jeu est sans contact et auto-arbitré.Les équipes peuvent être féminines, masculines ou mixtes, et de tout âge selon les compétitions.

À son retour en Normandie, en 2017, il décide de créer un club avec son frère, Jean-Baptiste Guillaume et un de ses meilleurs amis Guillaume Toutain-Avy. Au début, il y avait beaucoup d’adultes, notamment des professeurs d’EPS qui connaissaient ce sport et le proposaient à certains élèves pendant leurs cours. Petit à petit, les jeunes ont intégré le club, encouragés par leur pratique scolaire et l’UNSS. Aujourd’hui, la balance s’équilibre : il y a de plus en plus de jeunes à porter les couleurs des Flyings Bulots.

À chaque rencontre, il y a deux prix :
le trophée « sportif », qui récompense la performance physique et technique de jeu, l’équipe ayant marqué le plus de points ;
le trophée « spirit », qui récompense l’équipe dont l’esprit de jeu correspond le mieux aux valeurs de respect et de fair-play.
Les deux récompenses se valent et sont tout aussi gratifiantes.

Les prochains

objectifs

Guillaume souhaite continuer de faire grandir le club, avec de plus en plus de jeunes, et s’orienter davantage vers la compétition. Une équipe évolue en N3, avec pour objectif de se maintenir. Et quatre jeunes ont rejoint l’équipe de France : Anouk en U20 Féminine, Auriel en Open U17, Sarah en U17 Féminine et Hugo, également en U17 Mixte.

Son endroit préféré

J’hésite entre la Vallée des Peintres et la Vallée du Lude, mais je vais dire la Vallée des Peintres, avec son viaduc.

Anouk

Joueuse d’ultimate depuis trois ans, Anouk a commencé ce sport après en avoir entendu parler autour d’elle. Elle a tout de suite accroché et a rejoint le club avec deux copains. Ce qu’elle aime particulièrement dans ce sport, c’est le fair-play et l’ambiance conviviale des entraînements avec ses amis. C’est également un sport qui demande de la technicité : il faut adapter son lancer de disque au vent et aux conditions de jeu. Cette année, elle a été sélectionnée en équipe de France U17 après avoir participé à un stage de sélection à Blois. Les championnats d’Europe auront lieu début août, en Slovaquie.

Hugo

Hugo a 17 ans et est élève au lycée La Morandière. Il a commencé l’ultimate il y a trois ans grâce à l’UNSS, dans son collège de Sartilly. Il apprécie ce sport qui demande à la fois de la technicité dans la manipulation du disque — avec les coups droits, les revers — et du cardio pour les sprints. Ce sport collectif, sans contact et pouvant se jouer en équipe mixte, lui plaît tellement qu’il a intégré l’équipe de France U20 mixte pour les championnats d’Europe, qui se dérouleront en Slovaquie.

Originaire de Sartilly, ses endroits préférés sont « la plage de Jullouville… et, bien sûr, le Mont-Saint-Michel. »

Capucine

Capucine a 16 ans et est élève au lycée La Morandière. Elle a commencé l’ultimate en 6ᵉ avec l’UNSS, puis, en 3ᵉ, elle a décidé de rejoindre le club des Flyings Bulots de Granville. Ce que Capucine préfère dans ce sport, c’est le fair-play et cet esprit d’équipe qui rend la compétition « saine ».

Elle développe ses techniques de lancer de disque et améliore son cardio grâce aux changements de rythme que demande le jeu, lors des entraînements — ses véritables moments de pause dans la semaine. Elle y retrouve ses copains pour un moment à la fois convivial et sportif.

Originaire de Granville, son endroit préféré, ce sont les plages, que ce soit à Saint-Pair-sur-Mer ou à Granville.

Quentin

Quentin est aujourd’hui étudiant en école de commerce à Rennes. Il fait partie de l’équipe rennaise des Mr Friz, avec laquelle il évolue en N1. Mais dès qu’il rentre à Granville, il rejoint son premier club Les Flying Bulots : celui où tout a commencé. Quentin a débuté l’ultimate il y a six ou sept ans, grâce à l’UNSS au collège. Il a tout de suite accroché à ce sport, qui demande à la fois une excellente condition physique — avec de nombreux changements de rythme — et une grande technicité. Il a même décidé d’arrêter le basket pour s’y consacrer à 100 %. Pendant ses études, il a eu l’occasion de jouer à Boston, où il a découvert les origines de l’ultimate et le haut niveau très développé en Amérique du Nord. Pour lui, l’ultimate demande une vraie intelligence de jeu et un fort esprit d’équipe.

Aujourd’hui, il espère se maintenir en N1 avec son équipe rennaise, et continuer à partager des moments de jeu intenses avec les Flyings Bulots.

Son endroit préféré : « Les plages de Jullouville et puis les Iles Chausey. »

Lenny

Lenny est en première au lycée La Morandière, et c’est sa première année au club des Flyings Bulots. Il a découvert l’ultimate grâce à l’UNSS : son oncle en faisait, sa sœur aussi, ainsi que plusieurs de ses copains… Il s’est vite pris au jeu.

Ce qu’il aime dans ce sport, c’est le fair-play et l’intensité. Même sans contact, l’ultimate reste exigeant physiquement et demande de la technicité pour produire un beau jeu.

Pour la prochaine saison, Lenny souhaite continuer à prendre du plaisir à l’entraînement comme en compétition, tout en progressant techniquement.

Son endroit préféré : Le plage du Plat Gousset

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