Les paléontologues s'accordent à dire que c'est une découverte majeure dans l'histoire du règne animal !

Le week-end dernier, Jean Hamond, un vacancier, effectuait sa petite marche quotidienne sur la plage de Jullouville. Il décida de profiter de la marée basse pour s'approcher de la pêcherie des Grands Bras qu'il n'avait jamais pris le temps de découvrir de près. Il ne s'attendait pas à une telle découverte !

Le monde scientifique en émoi

Jean Hamond aperçoit alors ce fossile à la coquille familière. Cependant, les deux proéminences ressemblant à des cornes éveillent sa curiosité. Ils décident donc de le ramener chez lui, de le photographier et de l'envoyer à son ami Yann Malcaulme, chercheur au CNRS. Quelques heures plus tard, toute la communauté scientifique est en alerte : les théories de l'évolution sont une nouvelle fois remises en question ! En effet, ce bulot dotés de deux cornes, lui permettant probablement de se défendre contre les prédateurs, démontre que l'espèce a du évoluer pour survivre. La paire de défenses a disparu de génération en génération privilégiant la capacité du gastéropode à se déplacer à plus grande vitesse dans les fonds marins. Interrogé, Yann Malcaulme précise "A priori, le fait que les buccinum undatum aient modifié leurs morphologies a permis également de favoriser leurs interactions sociales. Ainsi, en travaillant en groupe, l'espèce a pu survivre sans difficultés. Elle est très futée !". Pour l'instant aucun nom n'a été donné à cette espèce mais Twitter s'affole déjà avec le hashtag #bulotmouth.

Un débat qui en relance un autre

Si les spécialistes de la faune préhistorique sont relativement unanimes sur le sujet, les géologues et autres spécialistes des sols ne parviennent pas à valider ces théories. En effet, il y a plusieurs centaines d'années, la baie de Granville-Chausey était occupée par la forêt de Scissy. Impossible donc pour eux d'imaginer que les gastéropodes marins aient pu continuer à être présent sur notre facade littorale à cette époque. Bien sûr, le fossile a pu voyager à travers les courants. Néanmoins, c'est une théorie inenvisageable pour les habitants, restaurateurs, pêcheurs et autres experts gastronomes car cela voudrait dire que le bulot granvillais n'est finalement pas aussi granvillais qu'on le croit. Or, au XXIème siècle, il est impossible d'imaginer que le bulot, le vrai, arborant désormais fièrement son IGP, puisse venir d'ailleurs.